Un nouveau chapitre à découvrir sur le blog " à la conquête de Ronaldo" tome 2
Le premier opus est disponible au format numérique : ICI
Bonne lecture !
Heureusement, tout s'est arrangé, et maintenant au moment où j'écris ces lignes, je suis pleinement libérée de ces attentes pathétiques et insensées qui m'ont fait perdre du temps...
5.
À
18 heures tapantes, chaque jour, R. appelait en mode vidéo pour
récolter des informations relatives à ma grossesse.
Les
premiers temps, j’attendais avec impatience ces précieux moments
où nous n’étions rien que nous deux. L'attente me semblait insurmontable jusqu'à la sonnerie ; celle-ci emplissait mon cœur qui galopait au-delà de la
vitesse autorisée. Mon corps imprégné d’une légère
moiteur suintait une vague de fébrilité fiévreuse.
Durant
ces appels, l’émotion me submergeait et se traduisait par un visage
marqué par de petites plaques rouges éparses et disgracieuses
m’empêchant de m’exprimer. Le désir naviguait sous une houle
d’impatience à la merci d’un corps assoiffé…de quelque chose d'indéfinissable. Je
me souviens avoir été suspendue à ses lèvres comme une midinette,
faisant des yeux d’antilope en espérant l’entendre prononcer ces
quelques mots :« J’arrive, je prends mon jet
privé, et dans quelques heures,
je suis là auprès de toi…».
Je
perdais toute notion de la réalité ; je voulais tellement le voir en chair et en os, le serrer contre moi, imaginant nos corps entrelacés encore une fois, mais cette fois d’une passion commune et sans limite.
Lui n’a jamais oublié le contrat qui nous unissait. Ses appels ont
toujours été ciblés, son comportement distant et froid
Un
soir, je pris l’audace à bras le corps pour réaliser mon souhait le plus
cher : qu'il accepte de venir me voir.
Cette audace se renouvela, j'ai insisté, mais aucun de mes propos sembla l’ébranler.
Rien
absolument rien n’y
fit, peut-être avais-je manqué de conviction, lui me rappelait avec fermeté les lignes d'un contrat qui entre
parenthèses me
permettait de
vivre confortablement
dans sa luxueuse
villa - ce
n’était pas le
sort de
toutes les
mères porteuses, me lançait-il
avec une certaine arrogance.
Grâce
à lui, je vivais dans un
environnement impensable
pour une
travailleuse qui, partant
aux aurores, gagnait
un salaire très dérisoire (par rapport au sien), seuls les magazines people pouvaient
me permettre l'accès, en quelques clichés, à son monde.
Dorénavant, grâce à lui, je sortais de ma routine ; je ressortirais
grandie
de cette
expérience incroyable que je pourrais sans doute conter peut-être même fièrement au coin du feu plus tard, à mes petits-enfants.
Bref,
il était l’autorité, j’étais esclave de sa décision. J’ai rapidement compris
que la future naissance était tout ce qui l’intéressait. Il était
cohérent avec le contrat, moi pas.
Durant
ces appels, l’émotion me submergeait et se traduisait par un visage
marqué par de petites plaques rouges éparses et disgracieuses
m’empêchant de m’exprimer. Le désir naviguait sous une houle
d’impatience à la merci d’un corps assoiffé…de quelque chose d'indéfinissable. Je
me souviens avoir été suspendue à ses lèvres comme une midinette,
faisant des yeux d’antilope en espérant l’entendre prononcer ces
quelques mots :« J’arrive, je prends mon jet
privé, et dans quelques heures,
je suis là auprès de toi…».
Je
perdais toute notion de la réalité ; je voulais tellement le voir en chair et en os, le serrer contre moi, imaginant nos corps entrelacés encore une fois, mais cette fois d’une passion commune et sans limite.
Lui n’a jamais oublié le contrat qui nous unissait. Ses appels ont toujours été ciblés, son comportement distant et froid
Lui n’a jamais oublié le contrat qui nous unissait. Ses appels ont toujours été ciblés, son comportement distant et froid
Un
soir, je pris l’audace à bras le corps pour réaliser mon souhait le plus
cher : qu'il accepte de venir me voir.
Cette audace se renouvela, j'ai insisté, mais aucun de mes propos sembla l’ébranler.
Rien
absolument rien n’y
fit, peut-être avais-je manqué de conviction, lui me rappelait avec fermeté les lignes d'un contrat qui entre
parenthèses me
permettait de
vivre confortablement
dans sa luxueuse
villa - ce
n’était pas le
sort de
toutes les
mères porteuses, me lançait-il
avec une certaine arrogance.
Grâce à lui, je vivais dans un environnement impensable pour une travailleuse qui, partant aux aurores, gagnait un salaire très dérisoire (par rapport au sien), seuls les magazines people pouvaient me permettre l'accès, en quelques clichés, à son monde.
Dorénavant, grâce à lui, je sortais de ma routine ; je ressortirais grandie de cette expérience incroyable que je pourrais sans doute conter peut-être même fièrement au coin du feu plus tard, à mes petits-enfants.
Bref, il était l’autorité, j’étais esclave de sa décision. J’ai rapidement compris que la future naissance était tout ce qui l’intéressait. Il était cohérent avec le contrat, moi pas.
À
quel moment ai-je cessé d’y croire ; à quel moment ai-je cessé d'attendre ?
Lorsque le silence de la fin des appels survenait en me laissant seule désarmée, avec comme compagnie une tristesse infinie, lorsque la blancheur des murs paraissait aussi éclatante que son absence durable.
Son impatience perceptible de me voir accoucher motivait ses appels...
Lorsque le silence de la fin des appels survenait en me laissant seule désarmée, avec comme compagnie une tristesse infinie, lorsque la blancheur des murs paraissait aussi éclatante que son absence durable.
Son impatience perceptible de me voir accoucher motivait ses appels...
Lorsque mes espoirs de le voir en chair et en os, sont devenus de
plus en plus ténus, et même si pendant un temps, la perspective de
l’échec me déprima, heureusement l'envie de me battre se
révéla plus forte.
Je
n’ai jamais pu me faire à l’idée d’être seulement mère porteuse, pour un tas de raisons que vous devinez. Je voulais bêtement continuer à croire au coup de
foudre qui m’avait frappé, et qu'un horizon était possible, moi, lui, le bébé.
Il
était évident que je voulais ajouter à ma rencontre un sens, une évidence...mais j'ai dû me contenter de son appel une fois par jour...
Mon
enthousiasme, peu à peu, a cédé la place à une forme de désolation, puis une déception, par chance, la rage s’en est
mêlée…Heureusement, tout s'est arrangé, et maintenant au moment où j'écris ces lignes, je suis pleinement libérée de ces attentes pathétiques et insensées qui m'ont fait perdre du temps...
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